Voici notre 7ème travail pratique
Tableau synthèse sur la variation topolectale
La variation lexicale occupe de plus en plus de place dans les préoccupations des terminologues et lexicographes intéressés par les langues de grande diffusion. (p.3) En général, plus une langue est parlée sur un vaste territoire, plus la variation géographique est perceptible. (p.4) | |
La prise en compte de la variation topolectale | v Approche variationniste : consiste à refléter la variété des usages et des traditions terminologiques des différentes aires géographiques propres à chaque langue qui fait l’objet de travaux (p.7) Le choix des termes à proposer doit tenir compte «de l’usage observé, soit l’usage officialisé lorsqu’il existe, soit l’usage dominant parmi le public auquel le produit terminologique s’adresse» (p.7) v Les difficultés entourant la prise en compte de la variation topolectale : La variation terminologique sur le plan géographique constitue un phénomène linguistique complexe. Il faut généralement disposer de grands corpus représentatifs de l’usage des divers groupes professionnels concernés et des différentes communautés géopolitiques prises en considération pour saisir cet état de fait. Cependant, ils ne sont pas toujours accessibles aux terminologues. (p.8) v Le marquage topolectal : Loïc Depecker a précisé que «le sens d’une marque topolectale indique de façon générale, et sauf indication contraire, que le terme est particulièrement utilisé (ou a fait l’objet d’une proposition) dans la zone géographique notifiée». (p.9) v L’importance du phénomène de la variation géographique : «On peut avancer que la variation topolectale ne touche qu’une frange du lexique spécialisé francophone. Cela renforce l’idée selon laquelle les différences topolectales sur le plan terminologique constituent des signes de la richesse lexicale du français qui sont peu susceptibles de compromettre l’intercompréhension entre les francophones de différentes communautés géopolitiques.» (p.10) v Les cas de non-marquage : Les terminologues décident de recourir ou non à des marques topolectales dépendamment des objectifs poursuivis et du public visé. Par exemple, dans le cas d’un néologisme, si on a pour objectif de le voir s’implanter dans l’ensemble de la francophonie, on s’abstient de lui attribuer une marque. (p.11) |
Les types de marquage topolectal | v Le marquage topolectal de terme : Ce type de marquage ne tient pas compte de la variation géographique d’un terme. Le terme qui sert à désigner un concept est donc le seul que l’on peut utiliser dans toute la francophonie, peu importe s’il n’est pas adapté à toutes les réalités d’une communauté donnée. (p.13) v Le marquage topolectal conceptuel : Certains domaines, comme la politique, sont organisées de façon différente d’un endroit à l’autre, ce qui entraîne de la variation terminologique. Ce type de marquage vise à décrire l’extension géographique d’un concept associé à des réalités politiques, administratives, socioéconomiques, matérielles et culturelles qui sont propres à une communauté. (p.13) v Le marquage intradéfinitionnel : Il est utilisé lorsque le concept renvoie nettement à une réalité propre à une communauté géopolitique. On l’indique alors au tout début de la définition, en tant que proposition circonstancielle de lieu, ou bien à l’intérieur même du texte de la définition. (p.14) |
La problématique de la variation topolectale en contexte de terminologie multilingue | v La présentation d’ouvrages terminologiques multilingues : choix de la langue : «Le choix de la langue à partir de laquelle seront présentés les articles terminologiques constitue une des préoccupations des auteurs de produits terminologiques parce qu’il oriente leur travail.» (p.16) v L’article terminologique : choix du terme principal dans une langue et ordre d’apparition des équivalents dans d’autres langues : C’est la politique éditoriale adoptée par les auteurs qui guide le choix du terme à privilégier, ainsi que l’ordre dans lequel on les (les termes) voit apparaître dans un lexique. (p.17) v La présentation des synonymes par langue et présentation des marques topolectales : Plusieurs facteurs influencent l’ordre de présentations des synonymes, notamment la fréquence d’usage du terme, sa vitalité, l’aire géographique de son emploi, etc. On peut adopter pour l’ordre alphabétique, afin d’éliminer la prédominance d’une variante topolectale par rapport à une autre, notamment dans le cas de projets terminologiques faits en collaboration avec des gens venant de différents milieux. (p.18-19) |
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