mardi 22 février 2011

Travail pratique #6

Allo,
Voici le sixième travail pratique de ce cours, soit les exercices dans Dubuc, page 46-47.


Travail pratique #6: Exercices dans Dubuc

1        Comment désigner la personne qui tire une partie substantielle de son revenu des pourboires laissés par la clientèle?
Domaines : Appellations d’emploi, fiscalité

Selon le GDT, cette personne serait un employé à pourboire.

2        Comment désigner en français le compact disk, disque à gravure numérique avec utilisation du laser pour la gravure et la lecture, ce qui permet de concentrer beaucoup d’informations sur une très petite surface? Équivalents déjà rencontrés : disque laser, disque audionumérique, compact disque, disque compact et l’emprunt compact disk.
Domaine : audiovisuel

Selon le GDT, cela se nommerait un lecteur de CD ou tout simplement CD.


3        Trouver un équivalent français pour door hanger : affichette rectangulaire, terminée par un cercle ouvert, qu’on peut fixer aux poignées des portes.
Domaine : publicité

Selon Inventerm, il s’agirait d’une plaque de poignée de porte.


4        Que penser du terme billet promissoire pour rendre promissory note : promesse faite par écrit à une personne par laquelle on s’engage à payer sur demande ou dans un délai fixé une somme d’argent convenue.
Domaine : droit

Ce n’est pas une bonne traduction car ils sont traduits mot pour mot. Selon le GDT, la bonne solution serait billet à ordre.

5        Trouver un équivalent français pour talk-show : émission comportant des éléments de variétés (chansons, exécutions musicales, numéros de music-hall, etc.) entrecoupés d’interviews de personnes mêlées à l’actualité, où un animateur vedette fait fonction de présentateur.
Domaine : radiotélévision

Selon le GDT, l’équivalent français serait  interview-variété.

6        Trouver un équivalent français pour tie-in ad : annonce payée par un annonceur principal auquel s’associent des annonceurs secondaires.
Domaine : publicité

Selon le GDT, il s’agirait d’annonce collective.

7        Trouver un équivalent anglais pour diagnostic : jugement que porte l’évaluateur d’une entreprise sur l’état de santé d’une entreprise en faisant état de ses points forts et de ses points faibles.
Domaine : évaluation d’entreprise

Encore une fois selon le GDT, il s’agirait d’un diagnosis.

8        Trouver un équivalent français pour  goodwill : excédent de la valeur d’une entreprise sur la somme des valeurs attribuées aux éléments identifiables de son actif net.
Domaine : évaluation d’entreprise

Selon le GDT, l’équivalent français de goodwill serait fonds commercial.

9        Trouver un équivalent français pour mountain bike : bicyclette caractérisée par des éléments surdimensionnés, un changement de vitesses à faible rapports et des pneus plus larges que la normale.
Domaines : sports, loisirs.

Malgré le fait que pour nous, la réponse était évidente, nous avons tout de même été voir sur Inventerm et l’équivalent français serait vélo de montagne.

10    Trouver un équivalent anglais pour émission cadre : émission regroupant des éléments appartenant à des genres divers, mais qui peuvent changer d’une semaine à l’autre; par exemple, Les Beaux Dimanches.
Domaine : radiotélévision

Le seul qui nous a causé un peu de problème puisque nous avons trouvé émission cadre nulle part. Nous avons donc décidé de faire une rechercher sur Google, avec l’émission qui nous était donnée en exemple. Nous avons écrit : Les Beaux Dimanches + type émission et nous sommes arrivé sur le site : http://www.crlq.umontreal.ca/CAGM/rechsimple?rech=simple&emission=LES%20BEAUX%20DIMANCHES&filtre=motsclesfac:Culture&page=1.


Ce site mentionnait qu’il s’agissait d’une « émission spéciale » donc, avec notre jugement, nous avons pensé qu’il s’agirait là d’une spécial presentation. Ce n’était pas la première fois que nous avions entendu ce terme, car plusieurs postes anglais ont des émissions de ce genre et elles sont appelées special presentation. Nous n’avons rien trouvé dans le GDT ni dans Inventerm.

mercredi 16 février 2011

Ébauche Arbre de domaine - Ski freestyle

Ceci est un ébauche de mon arbre de domaine pour le ski freestyle. Il est donc important de noter qu'au fil des semaines, des termes vont s'ajouter, d'autres vont peut-être s'enlever ...mais ça donne tout de même une petite idée!





P.S. Cliquez  sur l'image de l'arbre pour le voir en plus gros! :)

jeudi 10 février 2011

Travail pratique #4

Bonjour,
Voici notre 4ème travail pratique. Le tableau synthèse de la Politique de l'officialisation linguistique.


Types d’interventions

Points importants

Recommandation
Normalisation
Proposition
Le cadre juridique de l’intervention de l’Office québécois de la langue française en matière linguistique et terminologique
La recommandation des termes et expressions est conçue comme une mesure incitative puisque les termes et expressions recommandés ne sont pas assujettis à un usage obligatoire par l’Administration.

La normalisation des termes et expressions a un effet contraignant, puisque « dès la publication à la Gazette officielle du Québec des termes et expressions normalisés par l’Office, leur emploi devient obligatoire dans les textes, les documents et l’affichage émanant de l’Administration ainsi que dans les contrats auxquels elle est partie, dans les ouvrages d’enseignement, de formation ou de recherche publiés en français au Québec et approuvés par le ministre de l’Éducation » (art. 118).

L’Office exerce son mandat dans ce cadre en utilisant les deux types d’intervention prévus par la loi, à savoir la recommandation et la normalisation, ainsi qu’un troisième type d’intervention, la proposition, qui consiste principalement à suggérer rapidement à ses usagers des termes et expressions répondant à de nouveaux besoins de communica­tion.

La norme de référence et la réalité sociolinguistique
On entend par forme standard d’une langue celle qui est décrite dans les principaux ouvrages lexicographiques, terminologiques et de grammaire. La forme standard de la langue comprend donc à la fois les usages généraux et les usages régionaux qui ne sont assortis d’aucune autre marque d’usage associée à un registre de langue moins soigné.

La portée de la recommandation et de la normalisation
Les facteurs précis qui interviennent dans l’adoption ou le rejet de termes recommandés ou normalisés sont encore mal connus, mais il n’en demeure pas moins que des études montrent les tendances suivantes :
o    le fait qu’un terme soit recommandé ou normalisé semble avoir peu d’incidence sur son implantation ou adoption par les usagers, ce qui implique que le caractère obligatoire lié à la normalisation n’augmente généralement pas la probabilité qu’un terme ou qu’une expression sera adopté;
o    le taux de succès le plus important concerne des termes qui étaient déjà en voie d’implantation ou implantés avant leur recommandation ou normalisation;
o    le degré d’acceptation et d’utilisation de termes ou expressions recommandés ou normalisés dépend des domaines de spécialités. Dans certains domaines, comme les domaines juridique, techni­que ou médical, on vise davantage que dans d’autres domaines à atteindre une uniformisation du lexique et des expressions, de sorte que l’implantation de nouveaux termes ou expressions y est grandement facilitée;
o    le degré d’acceptation et d’utilisation de termes ou expressions recommandés ou normalisés dépend de facteurs sociopolitiques. Ainsi, si l’usage de la féminisation des titres de fonction et des appellations d’emploi a connu un tel succès au Québec, c’est qu’un mouvement visant un meilleur équilibre social entre les hommes et les femmes en était à la base;
o    enfin, il semble qu’un nouveau terme a d’autant plus de probabilités d’être accepté que la recommandation de son usage est justifiée aux usagers, surtout lorsqu’une ou des formes concurren­tes existent déjà.

La procédure à suivre pour émettre un avis de recommandation ou de normalisation jusqu’à sa publication dans la Gazette officielle du Québec peut nécessiter une période de six mois à deux ans.


Les principes directeurs de l’intervention de l’Office
En ce qui concerne les réalités déjà dénommées au Québec par un terme différent de celui en usage en France, mais qui respecte la norme linguistique en vigueur à l’Office, c’est le terme en usage au Québec qui sera privilégié, tant au niveau de la proposition, de la recommandation que de la normalisation, étant donné que la diversité géographique contribue à enrichir le français standard, sans compromettre pour autant l’intercompréhension.

L’Office met l’accent sur la diffusion rapide auprès des usagers de terminologies conformes aux règles du français stan­dard et produites, afin de répondre rapidement aux besoins des usagers
Les niveaux d’intervention de l’Office
La recommandation est conséquemment l’intervention privilégiée, lorsque l’autorégulation de l’usage ne se fait pas naturellement et que les mécanismes de propositions habituels ne suffisent pas.


En matière d’officialisation, la normalisation doit être considérée comme une mesure qui s’applique dans les cas où un usage risque de créer un problème important de communication publique.


La proposition est une intervention suffisamment souple qui privilégie une mise à jour aussi fréquente que nécessaire du contenu des fiches terminologiques.


Les critères d’officialisation


La recommandation s’applique donc dans les cas suivants :


• acceptation de formes linguistiques étrangères (ex. : audit dans le domaine de l’informatique) et de québécismes (ex. : babillard électronique, moto marine, téléavertisseur) ou de néologismes (ex. : familialiste) pour favoriser leur utilisation lorsque leur emploi ne fait pas consensus au sein de la communauté linguistique, malgré un besoin de dénomination pressant;

• solutions à des problèmes linguistiques récurrents qui ne peuvent être résolus que par une forme de standardisation (ex. : recom­mandation de l’accentuation des majuscules en français);

• définition de la position officielle de l’Office sur des questions linguistiques ou terminologiques qui ont des retombées impor­tantes sur l’appropriation de la norme linguistique au Québec et qui exigent une argumentation étoffée pour fonder l’intervention linguistique ou terminologique et pour lui assurer sa cohérence.
L’Office entend recourir à la normalisation pour répondre à des impératifs :

• de sécurité publique (signalisation routière, affichage dans des lieux publics, appareils soumis à des normes techniques de sécurité rigoureuses);

• de protection du consommateur (étiquetage des produits [ex. : plie/sole]; contrats, description de biens et de services);

• d’échanges commerciaux sur le plan international (exigences de compréhension [ex. : flétan du Groenland/turbot]);

• relatifs à tout autre cas où un usage linguistique pourrait induire en erreur et avoir des conséquences importantes dans des échanges entre l’État et les citoyens ou encore pour le fonctionnement de la société ou de groupes importants de personnes.


Application de ces critères
L’application des critères de recommandation et de normalisation fait en sorte que les demandes suivantes sont refusées :
• demande d’officialisation d’un terme déjà bien établi et largement répandu dans l’usage, sauf dans les cas où la légitimité du terme est remise en cause;

• demande d’officialisation d’un terme dont l’usage est déjà prescrit par une loi, un règlement (ou tout autre texte normatif) et dont l’usage ne pose pas de problèmes d’ordre linguistique;

• demande d’officialisation d’un répertoire terminologique ou d’un grand nombre de termes relatifs à un domaine d’activité, sauf si la demande émane du comité linguistique d’un ministère ou d’un organisme gouvernemental;

• demande d’officialisation pour uniformiser l’usage à l’intérieur d’un domaine de spécialité ou pour trancher des cas de polysémie, de concurrence synonymique, de termes apparentés, etc., qui ne posent pas de problèmes particuliers de communication, ni de francisation.


Le Comité d’officialisation linguistique
Le comité a pour mandat de soumettre à l’Office, à la demande de celui-ci ou de sa propre initiative, des propositions ou des avis.
Le Comité d’officialisation linguistique est composé de cinq membres nommés par l’Office :

• un président choisi parmi les membres de l’Office;
• trois membres choisis à l’extérieur de l’organisme;
• un membre du personnel de l’Office qui assume le rôle de secrétaire du comité.

Le processus d’officialisation

-          L’origine des demandes
-          La recevabilité des demandes
-          Le traitement des dossiers
-          Les délibérations

Les décisions de l’Office

-          Les avis de recommandation
-          Les avis de normalisation
-          Les énoncés de politique linguistique : Les énoncés de politique linguistique, portant notamment sur l’emprunt et les québécismes, définissent la position officielle de l’Office sur des questions linguistiques ou terminologiques importantes pour le développement de la langue française et pour la légitimisation des usages au Québec

La révision des avis officiels est justifiée par la nécessité de prendre en compte les changements législatifs et réglementaires qui touchent l’Administration et l’évolution de l’usage, tout en tenant compte des nouvelles données sociolinguistiques.

Recommandation
Normalisation
Proposition

mardi 1 février 2011

Résumé du tableau de la page 10 dans Dubuc

Bonjour,
Voici le tableau que l'on retrouve à la page 10 de Dubuc :


Nature
Méthodes
Objet
Fin
Moyens
Discipline linguistique
Repérage
Langues de spécialités
Besoins d’expression des usagers
Fiches
Analyse
Vocabulaires
Création néologique
Lexiques
Normalisation
Banques


En quelques lignes voici ce que ce tableau signifie ...
Il est expliqué dans ce tableau qu'en gros, la terminologie est une discipline linguistique qui ne s'acquiert pas en claquant des doigts. En effet, elle comporte plusieurs méthodes, notamment le repérage, l'analyse, la création néologique (les nouveaux mots) et la normalisation.  La terminologie se spécialise principalement dans les langues de spécialités afin de combler le besoin d'expression des usagers.
Pour terminer son travail, le terminologue a plusieurs manières de le présenter, soit par le biais de fiches, de vocabulaires, de lexiques ou encore de banques.

Travail pratique #3

Bonjour,
Voici notre 3ème travail pratique qui constitue en fait la première phase de notre travail long. Il s'agissait de trouver des termes nouveaux liés à un domaine d'intéret.
Dans mon cas, j'ai choisi le domaine d'intérêt du sport d'hiver, et plus précisément le ski freestyle.
Il est à noter que je fais ce travail avec Jean-François Doré, donc il est normal que nous ayons les mêmes mots ! hihi :-)

1.      Slopestyle à Le slopestyle est un type d'épreuve populaire dans les sports d'hiver extrêmes. Plusieurs disciplines peuvent revendiquer ce type d'épreuve dont le ski ou le snowboard. L'objectif des participants dans cette épreuve est d'enchaîner différents modules en ayant la plus grande amplitude. Il est important d'être performant dans différents types de modules au lieu de répéter le même saut. Ce type d'épreuve prend place sur des pistes traditionnelles de ski alpin ou de ski acrobatique.


ü  Contexte : «Je suis content de ma performance», a indiqué Casabon, un adepte du slopestyle, lors d'une entrevue téléphonique. »
2.      Winter X-Games à Devant le succès des jeux d'été extrêmes, ESPN lança une version hivernale en 1997. Ils comprennent notamment le ski acrobatique. Les X Games (littéralement, Jeux eXtrêmes) sont une compétition annuelle de plusieurs sports dit extrêmes.

ü  Contexte : «La compétition était vraiment très forte», a expliqué celui qui faisait ses débuts aux Winter X-Games.


3.      Freeski  à Une autre façon de nommer le ski freestyle.

ü  Contexte : «Il faut aussi un endroit spécialisé pour faire du freeski, contrairement au snowboard qui peut se pratiquer sur n'importe quelle piste, a-t-il nuancé. »

4.      Double Rocker à  C’est une très grande progressivité de la spatule et du talon. Les extrémités relevées permettent un excellent déjaugeage du ski.  Le double rocker a  pour but affiché  de pouvoir évoluer sur piste sans donner la migraine à son pilote, ni aux skieurs alentour…  

ü  Contexte : «  Autre nouveauté, le Rocker 2. On serait tenté d’imaginer qu’il s’agit du digne héritier du Rocker alors que les deux skis ont un positionnement bien différent. C’est avant tout parce qu’il possède un double rocker que ce ski a été dénommé de la sorte puisque son programme s’annonce beaucoup plus ludique que le Rocker […] »

5.       Jibbers à On peut appeler « jibbers » ceux qui font du freestyle dans des parcs à neige.
ü  Source : Le Soleil, édition du mercredi, 18 février 2009, p. 41, par Annie Lafrance, Titre : Vive le ski libre!

ü  Contexte : «De nature anticonformiste, les amateurs de street cherchent aussi à se différencier des jibbers (les planchistes de parcs à neige).


6.       Ski alternatif  à Une autre façon de nommer cette discipline qu’est le ski freestyle.
ü  Source : Le Monde, édition du mardi, 25 octobre 2005, p. 21, par Alain Mercier,  Titre : AUJOURD'HUI - SPORTS SKI
ü  Contexte : «Le ski « alternatif », Aurélien Ducroz l'a découvert lui aussi au sortir de l'adolescence, après un essai par l'alpin, puis un début de carrière sur les tremplins de saut. »

7.      Ski bum à Le « hors-la-loi » du freestyle. Celui qui fait ce qu’il veut dans le monde du ski. C’est un rebelle.

ü  Source : Le Soleil, édition du samedi, 26 juillet 2008, p. 56, par Olivier Bossé, Titre : L'homme de "ski millions"
ü  Contexte : «Mais même doté d'un compte bancaire plein à craquer, Tanner Hall reste l'éternel ski bum qu'il a toujours voulu être.»

8.       Skis twin-tip à Les skis twin-tip sont les skis qui ont  deux bouts courbés, donc autant en avant qu’en arrière.


ü  Source : Le Soleil, édition du samedi, 26 janvier 2008, p.95, par Olivier Bossé, Titre : Charles Gagnier, la star oubliée
ü  Contexte : «Des skis twin tip (deux bouts recourbés), ce n'est pas tout le monde qui sait que ça existe.»


9.      Rails à Les rails sont des rampes de métal, principalement utilisées dans les parcs à neige.
ü  Source : Le Soleil, édition du samedi, 28 janvier 2006, p. S1 par Olivier Bossé, Titre : Charles 1er défend son trône
ü  Contexte : «J'ai bien sauté, mais je n'aimais par les rails, se défend Gagnier.»

10.  Octo grab à Saisie des deux skis, l'un en pit et l'autre à l'avant de la fixation avec l'autre main. Pour plus d'esthétique les skis doivent être croisés au maximum de façon à se retrouver parallèles lors du grab. Cette manœuvre a été inventée par Charles Gagnier, un adepte du freestyle, originaire de Victoriaville.
ü  Source : SKIPASS, SFR Tour Alpe d’Huez. Site internet : http://www.skipass.com/news/33984-sfr-tour-alpe-d-huez.html, page consultée le 30 janvier 2011
ü  Contexte : « […] mais le petit frère l'emporte avec un octo grab de belle facture. »
11.  Freestyle backcountry à  Une pratique de cette discipline en dehors des pistes de ski.